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 [ré-écriture] La route d'alastraza

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neileruAn
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MessageSujet: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeDim 1 Nov - 11:31

bon, version améliorée, là je suis beaucoup plus content de ce que ça donne ^^ je vous laisse me dire où ça va pas x)

ancienne:

C'est essentiellement la même chose mais je pense avoir rendu l'ensemble plus fluide et corrigé quelques petites incohérences ^^

La route d'Alastraza



Les légendes racontaient qu'au delà des montagnes interdites, au bord du monde d'Hirayal, se trouvait une cité immensément riche, peuplée d'hommes immortels capables de plier le monde et la terre à leurs désirs. Vivant en harmonie dans une société parfaite, que quiconque pouvait rejoindre, à condition de passer à travers les épreuves des montagnes. Personne n'était jamais revenu d'une expédition vers Alastraza. Mourraient-ils tous en chemin ou préféraient-ils rester sur place une fois arrivés? L'existence de la ville n'était attestée que par de rares sorciers, qui affirmaient l'avoir vue dans des rêves ou des visions prophétiques.

Le soleil se couchait déjà, cela faisait maintenant bientôt un mois qu'ils avaient quitté leur foyer. Ils n'étaient pas préparés à un tel voyage dans ces montagnes abandonnées des hommes. D'une centaine au départ, il ne restait qu'une trentaine d'hommes. Une maladie inconnue avait touché certains d'entre eux depuis qu'ils avaient pénétré dans les montagnes : on se réveillait le matin avec une migraine, elle empirait doucement pendant la journée et les yeux de la personne affectée devenaient peu à peu noirs, comme s'ils  se remplissait d'encre. Le lendemain on ne trouvait qu'un cadavre là où s'était endormi un homme. Beaucoup avaient préféré abandonner leurs compagnons plutôt que de risquer le même sort. Il ne restait à présent que ceux qui avaient véritablement accepté dès le départ qu'ils ne reviendraient jamais d'Alastraza. Qu'ils découvriraient la cité mythique où qu'ils mourraient en chemin.

Ils établirent leur campement, les habitudes étaient prises maintenant, et en moins d'une heure, ils avaient mangé un repas frugal, à base de racines, des occasionnels petits animaux chassés pendant la journée et des baies provenant des arbustes miséreux de la région. Il n'y avait pas de forêts, seulement des broussailles et des roches, ce qui rendait leur progression facile et rapide, mais les aliments étaient rares : ils n'avaient pas fait un bon repas de la semaine, et étaient réduits à mâchouiller des racines amères à longueur de journée pour tromper la faim. 4 tours de garde furent rapidement établis. Ils n'avaient rien croisé de plus gros qu'un lièvre depuis des semaines mais la prudence exigeait d'être vigilants dans ces terres inconnues. L'expédition était dirigée par Tudraël, roi d'un jour de la cité d'Idryll, il avait immédiatement abdiqué le trône pour instaurer un système républicain après le mort de son père, Takbal 1er, terrible tyran qu'il avait aidé à renverser. Il avait négocier pour empêcher le massacre des anciens officiers de son père à la condition qu'ils l'accompagnent dans son exil. Ce furent pour beaucoup les premiers touchés par l'étrange maladie des montagnes, et les premiers à déserter la troupe. Tudraël était aussi accompagné de nombreux citoyens qui avaient préféré partir plutôt que rester dans une ville poursuivis par les horreurs du passé, et de son meilleur ami, Ayperos. C'était un enfant des rues n'ayant jamais connu ses parents. Extrêmement intelligent, il avait su profiter de toutes les opportunités s'offrant à lui dès l'enfance, et était devenu l'un des piliers de la rébellion. Enfin, un vieux sorcier nommé Idoker Kaacrinos s'était offert pour les accompagner. Il affirmait avoir vu leur destination, même si jusqu’à présent il n'avait pu fournir que de vagues indications sur le chemin a suivre. Probablement bien moins puissant qu'il voulais le laisser entendre, il était toutefois capable de guérir des blessures légères et de détecter de potentiels dangers.

Selon les estimations d'Idoker, ils avaient parcouru au moins la moitié du chemin pour Alastraza ("vous savez, à vol d'oiseau dans un rêve, ça allais beaucoup plus vite...") et entreraient dans une zone dangereuse le lendemain. Il ne savait pas de quoi il s'agissait, mais il avait un mauvais pressentiment.

Ce n'est que quelques jours plus tard, alors que la troupe traversait une vallée très encaissée, qu'ils entendirent les premiers bruits. Des pierres roulaient quelque part dans les hauteurs, les écho de cris horribles se faisaient entendre, ils ne ressemblaient à rien de connu, et portaient une rage à glacer le sang. Cela dura plusieurs heures, puis ils commencèrent à entendre des bruits de pas, de course, comme le feraient de lourdes bottes. Le paysage immuable des montagnes ne leur avait jamais paru aussi sinistre qu'en fin de journée, quand le soleil commença à descendre, alors que les échos irréguliers des cris se faisaient plus proches, plus oppressants, venant de tous les côtés à la fois. Ayperos, la voix rauque,  brisa le silence. Personne n'avait parlé de la journée pour éviter de révéler leur présence dans le silence infini de ces montagnes presque dénuées de vie.
"Il faut établir un campement pour se défendre"
Il répéta, la voix plus assurée cette fois,
"Je ne sais pas ce qui se cache dans ces montagnes, mais les rochers là haut forment un endroit défendable."
Personne ne remis en cause cette proposition, ils étaient tous extrêmement mal à l'aise, démoralisés par la peur de ce qui rodait dans ces montagnes perdus, et avançaient par pure habitude. Se préparer à un éventuel assaut ne pouvait qu'être une bonne idée.

Ils commençaient à improviser un mur de pierre quand les ennemis apparurent. De loin ils paraissaient être des hommes normaux, mais alors qu'ils se rapprochaient il devint clair que toute humanité avait quitté leurs corps. Ils étaient des centaines, apparaissant sur les versants de toutes les montagnes environnantes. Ils courraient pour la plupart, étrange course en vérité, sans rythme, sans but clair. Ils était sans aucun doute une véritable armée, mais chaque individu se déplaçait suivant une trajectoire lui étant propre, tournant parfois brusquement de plus d'un quart de tour, dans le désordre le plus total.  Parfois, l'un d'eux trébuchait et criait alors sa rage dans l'un de ces terribles hurlements qui les avaient fait frissonner d'horreur toute la journée. Leur apparence ne peut être qualifiée que d'infernale : la peau sur les os, leurs jambes et bras paraissaient frêles comme des brindilles en sortant des lourds équipements guerriers qu'ils possédaient. C’était en fait comme si toute l'eau de leurs corps avait disparu, et qu'une autre énergie les habitait, leur donnant la force de  se déplacer. Et leurs yeux, leurs yeux étaient des puis d'obscurité, deux éclats d'obsidienne aux dessus de cernes violacées clairement dénués de tout sentiment. Irrégulièrement armés, certains n'avaient qu'une simple épée et cotte de maille, alors que d'autres arboraient un équipement complet pour protéger leur peau crasseuse, d'un jaune  maladif, presque verdâtre : des  bottes en cuir renforcé, jambières, cotte de maille, gantelets cloutés et heaume complet, le tout accompagné d'une hache de guerre ou d'une imposante épée faite pour être maniée a deux mains.

Le vieux, dernier descendant des Kaacrinos qui avaient il y a bien longtemps dominé de nombreuses autres familles de sorcier. Commença à murmurer des incantations pour les aider alors que la pénombre tombait sur eux. L'ombre des montagnes avait grandi jusqu’à les engloutir, mais le ciel rouge sang du crépuscule leur permettait encore de voir leurs ennemis. Ce fut Ayperos qui senti son courage revenir en premier "Compagnons! Nous mourront sans doute ce soir. Mais moi, je lutterais jusqu’à la fin! Tenez vos positions!" La progression des créatures d'un autre monde qui leur faisait face s'accélérait maintenant, et cela devenait une véritable charge quand elles se rapprochaient, comme si la proximité de la petite troupe leur permettait de mieux se diriger. Étrangement, cela fit cesser leurs cris, et seul le martellement des bottes contre le sol s'entendait dans la vallée. Les hommes étaient prêts à recevoir le choc, il n'était plus temps d'hésiter. Les faibles barrières d'Idoker réussirent à peine à ralentir les démons qui les attaquaient, ils n'avaient que leurs épées pour essayer de survivre quelque instants de plus. Mais tous savaient se battre, et le fer croisa le fer. Les créatures étaient résistantes : un bras coupé ne suffisait pas à les arrêter et elle faisaient des mouvements parfois imprévisibles, habitées par une force incroyable, elles maniaient leurs lourdes armes comme si c'étaient des bouts de bois. Mais elles étaient malhabiles, et les guerriers entraînés n'avaient pas de mal à les tailler en pièces. Malgré leur apparence desséchée, elles saignaient abondamment, d'un sang très légèrement luminescent, et leur fortin improvisé fut rapidement entouré de cadavres dans des flaques rougeoyantes.

Une furie étrange s'emparait peu à peu d'eux. Toute la peur accumulée pendant la journée se cristallisait dans leur corps en une rage incontrôlable, contre ces créatures finalement faciles a vaincre, et qui n'étaient terribles qu'en apparence et en nombre. Tudraël fut le premier à ne plus pouvoir se contrôler. En poussant un hurlement sauvage, il se jeta en avant, droit vers l'endroit ou il semblait y avoir le plus de ces démons humanoïdes à combattre. Il tuait tout ce qui se dressait sur son chemin, il avait lâché son bouclier pour prendre une deuxième arme sur un cadavre. En quelques instants et trois décapitation, il fut couvert du sang ennemi sans y prêter la moindre attention. Personne n'avait essayé de l’arrêter, et beaucoup l’imitèrent, s'élançant l'épée au clair pour tuer le plus possible.

Ce fut un carnage. A la lumière de la lune qui se levait, chassant les derniers rayons du soleil, pendant des heures, ils tranchèrent, découpèrent, tuèrent, des centaines, des milliers d'ennemis, dont le nombre semblait sans fin. Tout le pan de montagne où ils se battaient devenait rouge du sang ruisselant entre les pierres, reflétant et amplifiant la lumière blafarde du croissant de lune. Seul le vieux sorcier ne pris pas part au massacre. Il savait se rendre invisible et indétectable et s’était perché sur un rocher pour regarder. Et il fut le seul à voir le cavalier, silhouette sombre sur une crête en surplomb de la bataille. Habillé de larges robes de mage, une lance en main, il ne bougeait pas. Certaines des créatures, arrivant sans discontinuer passaient non loin de lui, en l'ignorant totalement. Il observant pendant que les hommes tombaient un à un, de fatigue, ou pris par surprise par une des créatures maudites qui les attaquaient. Quand il ne resta plus que douze d'entre eux, le mage lança son arme vers le ciel, tellement fort qu'elle se perdit de vue, et disparu.

Un puissant tremblement secoua la terre quelques minutes plus tard. Et une véritable rivière de sang, brillant comme des charbons ardents dans la douce pénombre du clair de lune, apparu du sommet de la montagne les surplombant. Le flot avala tous les cadavres, et toutes les créatures encore debout qu'ils avaient passé la nuit à combattre. Pour les vivants cependant, il passait doucement sur leurs pieds, leur léchant les chevilles. Presque immédiatement, leurs blessures disparurent et leurs esprits se calmèrent, puis tout fut fini, la terre s’arrêta de trembler et la rivière s'évanouit aussi vite qu'elle était venu, comme une vague disparaissant dans le sable. Éparpillés sur le flanc de la montagne, ils retournèrent tous à leur fort improvisé.

"Nous ne somme plus que treize" fut le premier commentaire de Tudraël. Ils s'en étaient tous rendu compte, plus de la moitié d'entre eux avait disparu. Ils ne pouvaient pas dormir tellement la rivière magique les avait ré-énergisé  et préférèrent veiller. "J'en ais tué au moins trois cent" dit Ayperos, hagard. "Tud', dit moi, comment c'est possible?" pour la première fois de sa vie, il ne comprenait pas. Comment avec son naturel plutôt diplomate il avait pu être saisi d'une telle furie sanguinaire, comment son corps, avait pu tenir, pendant des heures, à frapper et tuer sans interruption, à éviter les coups. Devant le silence de Tudraël qui ne voulait pas parler de la nuit antérieure. Les cris horribles résonnaient encore dans sa tête. Et, il ne voulais pas se l'admettre, l'exaltation du combat, l'adrénaline pure parcourant son corps, un sentiment de libération profond, où seul comptait éviter les coups et riposter, sans autre préoccupation que survivre quelques minutes de plus, en avait paradoxalement fait le meilleur moment de sa vie. Les seuls témoignages de la nuit étaient dans leurs mémoires, et leurs vêtements et armes couverts de sang séché. La rivière magique avait complètement purifié la vallée, ne laissant pas même les corps de leurs compagnons. Ce fut le vieux sorcier qui répondit après quelques minutes de silence "Ça n'est pas possible. Et pourtant, c'est arrivé. Il y avait un mage d'Alastraza cette nuit, je l'ai vu. Je ne sais pas si c'est lui qui a déclenché l'assaut des abominations, mais c'est lui qui l'a arrêté."

Pendant leur nuit de veille, la réalisation s'imposa dans tous leurs esprit. Ils étaient proches de leur but, ils entendaient l'appel d'Alastraza. Avait-il toujours été là? Était-ce là la vrai raison les poussant à s'élancer sans peur dans cette quête désespérée? Ils n'avaient pas dormi, mais à l'aube, ils partirent comme un seul homme, silencieux après la nuit de l'enfer, ils partaient pour le paradis promis à leurs cœurs. Même Idoker, l'ancêtre impassible, sentait ses vieux os revivre. Et c'est l'allure presque guillerette qu'il reparti, suivant sans trop de peine le train du groupe, maintenant pressé d'arriver.
Pendant 5 jours, ils avancèrent en marche forcée sans croiser un seul être vivant, pas même un de ces buissons rachitiques aux racines mangeables à défaut d'être juteuses. Pourtant, la faim restait supportable, seule la soif les rongeait. Idoker avait du utiliser ses meilleurs sortilèges pour extraire quelques gorgées d'eau d'entre les caillasses des montagnes. Le soleil automnal, si tant est qu'il y avais des saisons dans ces montagnes vides, brillais sans interruption dans le ciel sans nuages, les assommant à longueur de journée. Et le sixième jour, après avoir passer un dernier col, en fin d'après midi, ils arrivèrent en vue d'une route sinueuse, un ruban poussiéreux glissant sur le flanc d'une dernière montagne, rejoignant une ville, si tant est que l'on puisse appeler ville une enceinte de pierres brutes à peine fixées par du mortier protégeant une quarantaine de maisons construites de la même manière, sur une colline. Derrière, s'étendaient des plaines a perte de vue, tout aussi rocheuses et vides  de vie que les montagnes qu'ils quittaient.

Ils y arrivèrent alors que la nuit tombait pour découvrir que l'endroit était entièrement déserté de ceux qui l'avaient battit. Les maisons étaient d'apparence rustique, mais les intérieurs étaient fonctionnels et confortables, des réserves de bois, de nourriture et d'eau étaient proprement rangés dans les maisons comme si les habitants avaient quitté les lieux la veille, en laissant tout derrière eux.

Comme il ne se passait rien de suspect depuis qu'ils avaient poussé la lourde porte en bois de la ville, ils mangèrent à leur faim pour la première fois depuis des semaines, s’installèrent dans deux maisons en établissant des tours de garde, et prirent enfin un repos bien mérité.

Le lendemain matin, quand ils se réveillèrent, c'est une ville totalement différente qu'ils avaient devant eux. C'était comme si pendant la nuit, mille ans s'était écoulés pendant lesquels la ville avait prospéré  les maisons étaient bien plus belles, construites principalement en bois et en pierres taillées. Les intérieurs étaient devenus somptueux, des drap de soie, des murs au pierres polies, de nombreux meubles, ustensiles et bibelots ornant l’intérieur. Il n'y avais pas de trace des couvertures grossières dans lesquelles ils s'étaient endormis la veille, et les gardes s'étaient assoupis sans ressentir le moindre changement. Ils décidèrent d'explorer cette nouvelle ville pour essayer de trouver la clé du mystère, alors qu'en leur intérieur ils pensaient tous la même chose : Alastraza, où tout pouvais arriver. Mais où étaient les habitants ?  Tudraël voulais qu'ils restent groupés, mais pour la première fois, le vieux mage ignora complètement les ordres du chef et parti seul en marmonnant dans la barbe poivre et sel touffue qui lui avait grignoté le visage au fil des semaines. Déjà loin, dans une ruelle, il leur cria soudain en se retournant de le laisser tranquille le temps qu'il réfléchisse et étudie la situation.

Dirigés par un Tudraël quelque peu abattu, le reste du groupe se dirigea droit vers le centre de la ville. Elle était bien plus grande que le hameau dans lequel ils étaient entrés, et il leur fallu presque dix minutes de marche pour arriver au centre. Là, se trouvait une immense place, de centaines de mètres de côté. Le sol légèrement sur-élevé de la place était en réalité une gigantesque dalle de granite noir. Elle était parfaitement propre et lisse comme un miroir, à tel point qu'ils y voyaient comme leur réflexion, sombre reflet aux traits indistinct, parcourus des veines blanches de la pierre. D'étranges fantômes qui paraissaient presque leur rendre leur regard. En s'avançant sur la pierre, ils virent que des runes inconnues traçaient d'élégantes courbes d'or dans la dalle, formant sans doute un motif général plus complexe, mais indiscernable depuis le sol. En plein centre, un cercle blanc d'à peu près un mètre était tracé sur la pierre, en simple craie. Un message sur le sol, écrit lui aussi à la craie, disait dans leur langue:
"Ici se termine votre quête, maintenant ou jamais."
Cela semblait trop simple après toutes les épreuves du voyage. Mais alors que les douze hommes échangeaient des regards, confus, un coup de vent léger commença à soulever un peu de la poussière de craie.
Tudraël senti une grande lassitude monter en lui, ils avaient marché pendant longtemps pour se trouver devant un choix du tout ou rien. Il pris alors la décision que tout le monde hésitait à prendre. "Et bien, essayons" dit-il avec un sourire et il fit le pas en avant.

Dans le ciel limpide et bleu, un terrible tonnerre gronda, secouant la terre elle même à des kilomètres à la ronde. Le vieil Idoker leva la tête, coupé dans les marmonnements ininterrompus qui accompagnaient sa déambulation depuis la matin. A une vitesse anormalement lente, un éclair traversa l'air. Il était assez lent pour qu'on puisse voir clairement qu'il ne provenait pas du ciel, mais de la terre. Il se ramifia soudain, et douze branches allèrent se perdre dans l'atmosphère, fissurant les cieux. Une lumière intense éclipsa tout, même le soleil, dans un scintillement blanc couvrant la ville. Idoker se senti soudain rajeuni, plein d'énergie, ce n'était pas qu'une impression, il avait maintenant les connaissances de toute une vie dans un corps de vingt ans. Un remerciement peut-être?

Les maisons avaient disparu, aucune trace de la ville, mais a quelques centaines de mètres de lui, pointait un éperon rocheux noir, une bien étrange pierre, du granite veiné de blanc, dans laquelle on pouvait parfois voir danser des ombres, quand ne la regardait pas directement, des ombres qui se moquaient des mortels, prisonniers du temps. Des ombres possédant bien des pouvoirs, pour qui sait les utiliser. Les ombres d'Alastraza, la ville mythique, la ville hors du temps.


Dernière édition par neileruAn le Lun 2 Nov - 13:32, édité 4 fois
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Suupersoly

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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeDim 1 Nov - 12:52

Citation :
Une maladie inconnue avait touché certains d'entre eux depuis qu'ils avaient pénétré dans les montagnes


En même temps on le sait qu'alastraza fait passer tes PV à 15 (a)
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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeLun 2 Nov - 13:28

non ça c'est alextraza Tir langue alastraza ça te les met direct a 0 si elle t'aime pas Very Happy

Il y a plein de trucs que je pourrais développer mais si je le fais j'écris un bouquin, plus un one shot >.<
et sinon, des critiques ?
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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeLun 2 Nov - 21:07

J'aime beaucoup ta réécriture, même si j'ai toujours beaucoup de mal avec les réécritures ^^

Citation :
La progression des créatures d'un autre monde qui leur faisait face s'accélérait maintenant, et cela devenait une véritable charge quand elles se rapprochaient, comme si la proximité de la petite troupe leur permettait de mieux se diriger. Étrangement, cela fit cesser leurs cris, et seul le martellement des bottes contre le sol s'entendait dans la vallée.

Par contre ce moment là il est bizarre ^^

Citation :
La progression des créatures d'un autre monde qui leur faisait face s'accélérait maintenant,

Je trouve qu'il y a un des deux qualificatifs en trop
- La progression des créatures d'un autre monde qui leur faisait face s'accélérait maintenant
- La progression des (de ces) créatures (venues) d'un autre monde qui leur faisait face s'accélérait maintenant

Citation :
et cela devenait une véritable charge quand elles se rapprochaient

là je suis pas sûr d'avoir bien compris à cause des temps et du quand, je sais pas trop si ça veut dire ça :

-et cela devint une véritable charge quand elles se rapprochèrent
ou ça
- et cela devenait une véritable charge au fur et à mesure elles se rapprochaient

Sinon ça donne vraiment l'impression que c'est une habitude qu'on ses bestioles là (même si c'est pitet vrai mais c'est pas trop le sujet Tir langue)

Citation :
Étrangement, cela fit cesser leurs cris, et seul le martellement des bottes contre le sol s'entendait dans la vallée.

C'est quoi le celà ?
Et j'aurais tendance à rejouter, mais ça c'est encore plus personnel que le reste, un désormais, ou un autre indicateur de temps vu que tu emplois deux temps différents dans une phrase.


Sinon j'aime beaucoup ton style assez clair et léger, qui donne assez vite envie de continuer à lire jusqu'au bout Wink
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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeMar 3 Nov - 11:07

Suupersoly a écrit:
J'aime beaucoup ta réécriture, même si j'ai toujours beaucoup de mal avec les réécritures ^^

Citation :
La progression des créatures d'un autre monde qui leur faisait face s'accélérait maintenant, et cela devenait une véritable charge quand elles se rapprochaient, comme si la proximité de la petite troupe leur permettait de mieux se diriger. Étrangement, cela fit cesser leurs cris, et seul le martellement des bottes contre le sol s'entendait dans la vallée.

Par contre ce moment là il est bizarre ^^

Je trouve qu'il y a un des deux qualificatifs en trop
- La progression des créatures d'un autre monde qui leur faisait face s'accélérait maintenant
- La progression des (de ces) créatures (venues) d'un autre monde qui leur faisait face s'accélérait maintenant

Citation :
Étrangement, cela fit cesser leurs cris, et seul le martellement des bottes contre le sol s'entendait dans la vallée.

C'est quoi le celà ?
Et j'aurais tendance à rejouter, mais ça c'est encore plus personnel que le reste, un désormais, ou un autre indicateur de temps vu que tu emplois deux temps différents dans une phrase.


Sinon j'aime beaucoup ton style assez clair et léger, qui donne assez vite envie de continuer à lire jusqu'au bout Wink

en effet le moment que tu dit est un peu chelou, c'est bien vu >.<

J'ai un peu corrigé et ça donne :

"La progression des créatures s'accélérait peu à peu, en devenant une véritable charge au fur et à mesure qu'elles se rapprochaient, comme si la proximité de la petite troupe leur permettait de mieux se diriger. Étrangement, leurs cris cessèrent, et pendant quelques instants où le temps sembla figé, seul le martellement sourd des bottes contre le sol s'entendait dans la vallée."

j'ai rajouté de la description auditive qui s'oppose a un petit changement juste après "Les hommes étaient prêts à recevoir le choc, il n'était plus temps d'hésiter. Les faibles barrières d'Idoker réussirent à peine à ralentir les démons qui les attaquaient, ils n'avaient que leurs épées pour essayer de survivre quelque instants de plus. Mais tous savaient se battre, et le fer croisa le fer dans un fracas d'étincelles." mais je sais pas si ça apporte réellement quelque chose et du coup ça me dérange de parler du sorcier là >.<

le cela c'est le fait qu'elles se mettent à vraiment charger. mais vu que c'est progressif parce qu’il y a des bestioles un peu partout sur la montagne et que c'est celles qui sont le plus proche qui commencent à charger (par contre elles ferment toutes leur gueule en même temps) c'est un peu compliqué à décrire xD mais ça me paraissait plutôt clair ce point là.

Et pour le style effectivement j'essaye toujours d'être clair parce que le plus important au final c'est que le lecteur comprenne ^^
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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeMer 4 Nov - 13:03

personne répond c'est triste :/
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Suupersoly

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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeMer 4 Nov - 17:50

Citation :
Et pour le style effectivement j'essaye toujours d'être clair parce que le plus important au final c'est que le lecteur comprenne ^^

je suis pas d'accord Wink
Il faut qu'il ait de quoi comprendre, qu'il s'ennuie pas, qu'il ressente des truc, mais qu'il comprenne tout n'est pas nécessaire (typiquement le fantastique du 19e siècle Wink )
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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeMer 4 Nov - 19:53

est-ce que j'ai dit qu'il doit tout comprendre ? :p
d'ailleurs on comprend pas tout ce qui se passe dans mon texte, on voit plus ou moins mais de là a comprendre ^^
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Xandeya

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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeDim 8 Nov - 7:26

C'est ce que je craignais ; ton récit me plaît beaucoup plus que le mien, à deux/trois exceptions près D:
Tu as beaucoup plus de vocabulaire que moi, ça rend la lecture bien meilleure
Je suis pas déçue de t'avoir "autorisé" à le réécrire, alors que je déteste qu'on repasse sur mes textes (question d'égo :p)
[Y a juste un truc qui m'embête. Dans mon texte j'écris ; "Ils furent tous, dans le camp ennemi, réduits en charpie."
Ce qui réduit ces hommes en charpie, c'est un dragon. Le même dragon qui a décimé et maudit le village où ils se rendent, pour l'avarice et la luxure dont faisaient preuve les hommes.
Il y avait, de base, une "suite" au récit, très courte, où j'expliquai que quelques centaines d'années plus tôt, le village regorgeait de ressources, de minerais et qu'ils avaient assez pour aider des peuples entiers mais qu'ils avaient tout gardé pour eux... Mais je l'ai perdu et j'ai eu la flemme de le réécrire. C: ]
Citation :
Et une véritable rivière de sang, brillant comme des charbons ardents dans la douce pénombre du clair de lune
Je sais pas pourquoi, j'adore cette phrase x3 (et le paragraphe d'où elle provient également, d'ailleurs)
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neileruAn
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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeDim 8 Nov - 10:24

Xandeya a écrit:

[Y a juste un truc qui m'embête. Dans mon texte j'écris ; "Ils furent tous, dans le camp ennemi, réduits en charpie."
Ce qui réduit ces hommes en charpie, c'est un dragon. Le même dragon qui a décimé et maudit le village où ils se rendent, pour l'avarice et la luxure dont faisaient preuve les hommes.
Il y avait, de base, une "suite" au récit, très courte, où j'expliquai que quelques centaines d'années plus tôt, le village regorgeait de ressources, de minerais et qu'ils avaient assez pour aider des peuples entiers mais qu'ils avaient tout gardé pour eux... Mais je l'ai perdu et j'ai eu la flemme de le réécrire. C: ]


Ah zut, je savais que j'aurais du mettre un dragon.... moi je me suis contenté de créer un endroit où le temps peut aller en avant ou en arrière très rapidement à cause d'esprits très puissants emprisonnés dans une pierre, qui sélectionnent les gens attirés par leur influence. Par contre pourquoi ils font ça c'est une bonne question ^^.

Citation :

Je suis pas déçue de t'avoir "autorisé" à le réécrire, alors que je déteste qu'on repasse sur mes textes (question d'égo :p)

Pour ça que j'ai demandé ^^
Citation :

C'est ce que je craignais ; ton récit me plaît beaucoup plus que le mien, à deux/trois exceptions près D:
Tu as beaucoup plus de vocabulaire que moi, ça rend la lecture bien meilleure

J'ai fais une histoire avec la même progression générale(> départ > perte de gens > restent quelques un qui arrivent > ils disparaissent de manière mystérieuse) en reprenant les grand évènements (rencontre des "zombies", arrivée dans une ville vide avec de la nourriture, découverte de la place centrale) mais c'est pas les mêmes personnages donc ils réagissent différemment, ce qui change tout le ressenti du lecteur.
Si mon histoire te plait plus c'est que la tienne te satisfaisait pas totalement donc tu peux la lire pour voir où ça va pas et l'améliorer ^^

Pour le vocabulaire je ne pense pas que j'ai utilisé un seul mot que tu ne connaisse pas si ? Faut surtout chercher à trouver un synonyme ou une tournure de phrase différente quand tu répète un mot ou utilise un mot que tu aime pas.


Citation :
"Et une véritable rivière de sang, brillant comme des charbons ardents dans la douce pénombre du clair de lune"
Je sais pas pourquoi, j'adore cette phrase x3 (et le paragraphe d'où elle provient également, d'ailleurs)
content que ça te plaise, c'est un des moments ou j'ai le plus galéré à écrire un truc que j'aime xD
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Xandeya

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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeDim 8 Nov - 12:14

Je connais tous les mots, oui.
Mais j'ai l'habitude de RP avec des gens limités (généralement entre 12 et 15 ans, donc qui ont un vocabulaire faible) et du coup, je me restreins et à part en rédaction de français, je n'utilise presque jamais ce voca >.>
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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitimeDim 8 Nov - 12:47

ba s'ils comprennent pas ils ont qu'a se cultiver :p
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MessageSujet: Re: [ré-écriture] La route d'alastraza   [ré-écriture] La route d'alastraza Icon_minitime

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