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| RP RÆVE [test] | |
| | Auteur | Message |
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Suupersoly
Messages : 278 Expérience : 67989 Réputation : 0 Date d'inscription : 24/08/2015
| Sujet: RP RÆVE [test] Ven 23 Oct - 15:05 | |
| Salut à tous
Tout le monde poste son petit rp ici visiblement du coup je fais de même Je poste ici l'intro d'une histoire que j'écris plus pour passer le temps que pour des gens en particulier ^^
Hésitez pas à me dire ce que vous en pensez de manière précise (à la virgule près ) ou plus générale. Je poste ça surtout pour avoir des retours
C'est pas un OS, vu que j'écris une suite et que je modifie assez souvent l'intro en somme ^^ En revanche ça constitue pas un fait vraiment important de l'histoire.RÆVE - Chapitre 1:
Chapitre 1 : éveil Veldrak n’était qu’un petit point piégé entre les vallées d’Elumnir à l’est et la vaste forêt de Valnarok à l’ouest. Il avançait tranquillement, dans le calme de l’aube, assis confortablement sur sa selle de voyage.
Au contact de l’infini, l’homme ressentait toujours un frisson de vertige. En regardant à droite, il voyait cet éternel horizon vallonné, et à gauche, sa vue était limitée par l’infini de ces arbres centenaires. Aucune trace donc d’une quelconque ville où il devait se rendre, comme tout bon héros au début d’une aventure, puisque sa destination était encore à plusieurs heures de route. Pourtant, il ne s’ennuyait pas. Il chantait quelques airs pour faire passer cette chose qu’est le temps. Celui-ci, qui filerait dans son rythme infernal quelques heures plus tard, semblait s’être arrêté et ne plus pouvoir repartir, car de l’avancée d’un petit être se hissant tant bien que mal au travers du gigantesque ne nait qu’un temps long, étiré jusqu’à en apercevoir les fils qui le composent, jusqu’à ce qu’il se déforme et prenne des allures inconnues.
Le temps, donc, avait amené sur cette route sinueuse le chant, les cavalcades, des inspirations poétiques, chez cet être habituellement calme voire taciturne, qui appréciait grandement ce changement transitoire d’environnement. Dans une allure reposante, mais avançant surement, il progressait peu à peu vers sa destination.
Le jeune homme caressait affectueusement la bourse à sa ceinture comme si elle avait été un être cher. Celle-ci pouvait néanmoins se targuer en quelque sorte de ce statut, puisque son possesseur était sur le point de faire l’acquisition d’un superbe arc de collection pour lequel elle allait être nécessaire. Ainsi, bien ficelée à la taille de l’homme, elle s’épandait en cliquettis aigus, traduisant sa richesse et sa puissance dans un milieu où l’argent ne faisait pourtant rien, dans un endroit où le bruit maitre est le cliquettis des feuilles les unes sur les autres ou le chant de cet oiseau, qui, objectivement était bien trop aigu pour les oreilles humaines, mais qui ravissaient Veldrak tant il avait l’impression d’être extraordinaire : il découvrait que la campagne n’est pas cet endroit de l’éternel ennui, où chaque seconde vient rappeler au passant qu’encore quelques milliards sont encore à endurer.
Il avait quitté une ville pour en rejoindre une autre, quitté la saleté et la pollution pour rejoindre une autre saleté et une autre pollution pour aller s’entasser avec des milliers d’autres dans des ruelles bruyantes aux odeurs de poisson, comme d’habitude, mais cette fois-ci, point de calèche, point d’enfermement entre ces deux périodes de joie infinie, il pouvait découvrir l’immensité du monde et la beauté de la nature préservée. Sa voix grave et puissante résonnait dans la vallée
« C’est l’histoire d’un homme, Qui avait tout vécu, Sans avoir en somme, Jamais eu un écu Il est parti un jour Sur son beau cheval blanc Obtenu en parlant, De son projet au bourg De visiter le monde D’aller à l’aventure… »
Sa chanson n'alla pas plus loin, il fut en effet brutalement interrompu par les velléités d’un être, désireux d’accompagner son chant au son d’un instrument à une seule note aiguë : le sifflement d’une flèche, qui frôla son oreille.
Dans un mouvement réflexe, il talonna Ciel-de-Sang qui partit dans un galop effréné. Il fuit alors toujours plus vite, entendant derrière lui comme un cri des ténèbres. Une deuxième flèche traversa l’air en une vibration puissante. Il sentit le projectile le frôler à nouveau, au niveau de la jambe cette fois-ci, avant de s’arrêter une vingtaine de mètres plus loin et il put apercevoir un premier indice concernant son agresseur.
Avec la vitesse, il n’eut pas le temps de voir ni détail, ni forme précise, mais il put cependant remarquer dans la terre battue du sentier que l’objet au sol n’était autre qu’un bout de bois taillé en pointe, à peine reconnaissable parmi les autres bouts de bois sur les côtés du sentier, par de trace d’empennage, ni de pointe de métal. Il n’avait cependant pas le temps de disserter sur la personne pouvant bien manier avec une telle précision une telle arme archaïque, mais il fut tout de même intrigué par un assaut aussi brutal et sans semonce.
Un troisième sifflement de l’air lui perfora la cheville, lui arrachant un cri de douleur, un cri sorti de ses entrailles et témoignant l’horreur vécue par cet homme qui n’avait plus l’habitude d’endurer la souffrance. Cependant, celle-ci s’estompa en quelques secondes sans même qu’il n’y fasse rien. Il regarda son pied et n’y vit ni trace de déchirure, ni plaie, ni sang, mais seulement une chaussure de cuir délicatement nouée par un lacet brodé.
Il continua sa course pendant plusieurs minutes mais rien d’autre ne se fit entendre que le silence infini des lieux redevenus paisibles. Et le cri strident de cet oiseau de malheur que Veldrak s’efforçait d’ignorer pour se concentrer sur l’action. Il tendit alors ses rennes et repassa au pas. Regarda derrière lui et ne vit rien. Il avait soit semé son agresseur mystérieux, soit celui-ci avait toujours été dans la forêt et le rattrapait. Cependant, le renâclement de sa jument l’informa qu’il était inutile d’en demander plus, qu’il était impossible pour elle de repartir comme avant. Ciel baissa alors la tête, reprenant les rennes de force et laissant celles-ci pendre le long de son encolure. Sa respiration était forte et rapide, l’effort l’avait fatiguée.
Veldrak, quant à lui, restait vivement intrigué : il avait senti sa cheville être perforée, puis, comme par magie, se remettre en place. Pire, ses vêtements aussi semblaient n’avoir eu aucune séquelle de l’évènement. La confusion régnait dans son esprit, mêlée à une impression de folie. Les questions se bousculaient dans sa tête à en faire trembler les parois de son crâne : avait-il complètement rêvé cet assaut, n’avait-il pris peur pour rien ? Comment quelqu’un pouvait-il avoir lancé un bout de bois taillé en pointe sans que celui-ci ne dévie de sa trajectoire ? Comment avait-il été suivi ? Tout cela ne faisait aucun sens.
Mais le sens avait déserté cet endroit.
- Chapitre 2:
Chapitre deuxième : Le messager Dans cette sombre histoire, un homme perfide agit sans remords, mentant, trahissant à sa guise, sans nul maître, et il est venu le temps de l’introduire, car son destin se lie à cette épopée, car de ses méfaits dépendent tous les rebondissements de cette aventure : moi. Moi narrateur tout puissant de cette histoire, vous ai menti, moi narrateur, vous ai trahi à ma guise, et ce, avant même que vos yeux ne parcourent ces mots fielleux. Cet homme dont je faisais la description plus tôt n’est pas du tout le héros de notre aventure, puisque quelques jours après ce court chapitre, on pouvait entendre murmurer dans les rues, cette intrigante histoire d’un adolescent mort sans raison, en pleine fleur de l’âge. Nul ne savait comment. Il avait été retrouvé sur la route de Versamen, couché sur son cheval, tenant fermement sa bride, les bras autour de l’encolure, comme si depuis l’au-delà, il tenait encore à serrer son cheval contre lui. Et la brave bête semblait le lui rendre, protégeant la dépouille du jeune homme tant bien que mal, mordant quiconque souhaiterait s’approcher hennissant de toutes ses forces, si bien que les premiers à s’en être approché ont vite détourné leur chemin pour prévenir la cité-état de Versamène, dont les terres sur lesquelles gisait le brave jeune homme étaient parmi les plus fertiles du royaume. De murmure en murmure, cette histoire étrange avait traversé toute la vallée d’Elumnir et chacun réfléchissait silencieusement à un scénario plausible de la mort de cet individu, inconnu de tous. Car personne ne se manifestait comme parent du disparu. Mais comme cette histoire dérangeait, et que le monarque des lieux n’aimait pas être dérangé, il avait acheté le silence d’un peuple. Car tout s’achète dans la cité-état de Versamen. Cher. Très cher. Mais ce n’était pas un problème, car les gens riches avaient les moyens, et les gens modestes n’avaient pas le droit à la parole, comme dans toute société moderne. Il avait été offert une pièce d’or à toute personne acceptant de ne plus parler de cette histoire. Et comme tous les gens modestes avaient besoin de cette pièce, et que tous les gens riches étaient des amis du seigneur, il n’y avait eu aucun problème. En réalité, si personne ne se manifestait, c’est que la seule personne qui aurait pu remarquer cette disparition quelques jours après celle-ci avait lui-même disparu sans laisser de traces. Cependant, cette disparition n’inquiétait plus, Veldor, car c’était son nom, avait pour habitude de disparaitre quelques mois avant de réapparaître, s’excusant de son absence sans s’épandre, aussi loin spirituellement que s’il n’avait jamais reparu. Veldor était un vieil homme à la barbe poivre et sel, tenant la boutique de souvenir de la ville. Celle-ci ne fonctionnant pas puisque personne ne venait rendre visite à Chanteroc, il aidait souvent tout le monde la journée durant avant d’atterrir chez Veldrak, enfin dans les décombres de la maison qu’il avait choisi pour refuge nocturne. Les hommes discutaient alors de leur journée, de leur vie autour d’un verre de vin et d’une soupe tiède. Ils restaient alors des heures attablés parlant froidement et sans jamais sourire même si la chaleur amicale de ce lieu était perceptible à des kilomètres. Ils étaient simplement peu expressifs. Leur discussion était toujours très intéressantes et d’aucuns s’arrêtaient parfois devant cette maison qu’ils pensaient inhabitée tant celle-ci semblait sans vie le reste du temps, ils marquaient donc une pause, fascinés à la fois par l’intelligence des deux personne et par le contraste entre ces discussions et le mutisme ordinaire de Veldor. Des fois ils ne parlaient que très peu, et Veldor disparaissait quelques jours plus tard. Pour longtemps. *****
Cette fois-ci, il était parti au nord, dans la petite forêt de Valnarok, à l’exact endroit marqué d’une originale croix sur une carte que lui avait remis Veldrak quelques heures plus tôt. Arrivé à destination, il se mit de suite en quête de la cité Aldir indiquée par Veldrak. Il ne mit pas beaucoup de temps avant de sentir non loin de lui la présence de l’entrée de la cité, à l’ombre d’une racine dépassant de la terre. Une petite plaque de fer chaud était posée sur le sol, adossée au bois de l’arbre et était presque invisible sans le regard aiguisé d’un chasseur averti. Cette petite plaque donc, portail d’entrée vers une citée sans doute millénaire était une remarquable sculpture d’étain et de cuivre verdi par le temps, représentant en bas-relief une prophétie pour à laquelle Veldor n’avait aucun intérêt : il n’était pas là pour écouter les sornettes de mages séniles. Il avait un travail à accomplir, un contrat à honorer. Il toucha de la paume de la main la pièce de métal. Une violente décharge lui rappela que ces vieux mages séniles n’étaient pas si inoffensifs que ça. Il scruta aux alentours à la recherche d’indices pour l’aider à entrer dans la forteresse magique. Rien. Des arbres, des buissons, le vent. Mais rien d’autre qu’une forêt ancienne enfermant bien des secrets. Dont celui d’une porte ouverte sur une cité dans laquelle seuls les habitants semblent avoir le pouvoir de pénétrer. Il regarda le portail pour vérifier s’il ne contenait pas quelque indice. Rien. Pourtant les Aldirs laissent souvent des indices sur la manière de rentrer. La pluie se leva et enveloppa la forêt dans la douce mélodie du cliquetis des gouttes contre les feuilles, accompagné par le chant de quelques oiseaux de pluie. Le bruit de cette machine naturelle en perpétuel mouvement vers sa destination inconnue de tous, le bruit du roucoulement d’une mère nature qui s’amuse, se nourrit de la pluie qu’elle cause. En vérité Veldor ne pensait pas cela du tout de la pluie, il la détestait, il détestait son bruit tapageur, la fraicheur des gouttes qui glacent ses membres, qui pétrifient ses muscles et qui engourdissent ses articulations. Car les pluies en Valnarok étaient toujours diluviennes et transformaient n’importe quel être en chien mouillé en à peine quelques minutes. Et Veldrak ne trouvait pas. D’habitude, il lui suffisait d’entrer en contact avec la plaquette pour désamorcer le piège de l’autre côté du portail. Ici, il ne pouvait toucher celui-ci sans être violemment rappelé à l’ordre. Impossible donc d’opérer sa magie. La pluie s’arrêta. Puis elle reprit, sans que Veldor n’ait bougé d’un pouce. Il lui fallait absolument passer au travers de ce mur de magie. Il lui fallait passer le message qu’il devait passer à ces gens dont il ne connaissait rien. Assis depuis quelques minutes, perdu dans ses pensées, où des dizaines de solutions défilaient sans qu’aucune ne lui convienne, il n’avait pas remarqué que se dressait désormais devant lui un vieil homme qui pouvait l’aider. L’homme était debout et contemplait avec amusement ce vieux saltimbanque à l’allure d’un mendiant, la tête entre les mains comme si il allait sortir de son faible cerveau une quelconque idée. Il rit de la stupidité de ce jeune mortel avant de dégainer une dague et la placer sous le cou de Veldor, qui sursauta et failli plonger lui-même sa gorge contre la lame d’argent. Dans un mouvement de panique, il perdit l’équilibre et s’affala au sol lamentablement. Le gardien regarda ce magnifique spectacle d’un petit humain à ses pieds, trempé jusqu’aux os et affalé dans la boue comme un cochon dans sa fange. « Je réitère ma question, que faites-vous là ? » demanda-t-il dans une voix faussement courroucée, se mettant en scène à la perfection, alors même qu’il n’avait jusque là jamais émis le souhait de connaitre l’identité du malheureux. Un éclair zébra le ciel donnant à l’instant un aspect épique contrastant à merveille avec la pauvreté des enjeux de la scène. Devant le balbutiement du vieil homme, le gardien entonna un rire qui se voulait rassurant, mais dont chacun des ricanements parurent au pauvre aventurier comme autant de préparatifs de sa mort proche. Cependant, le seigneur ayant rengainé sa dague, il se rassura et balbutia : « Veldor, messager ». Son interlocuteur l’aida alors à se relever en lui tendant une main parée d’un gant d’un métal sans doute précieux que Veldor ne pouvait identifier. Le contact de sa main et de l’acier froid lui remirent d’un coup les idées en place. Son esprit s’éclaircit au contact du gantelet, les idées se remirent à jaillir dans ce flot d’inepties que lui fournissait son cerveau engourdit jusqu’à présent : Cet homme pouvait l’aider à entrer Mais il ne le ferait pas. En effet, celui-ci s’approcha de l’arbre marquant l’entrée de la cité, s’agenouilla, et, caressant le portail du bout des doigts de sa main non gantée, s’en alla. Cependant, Veldor avait désormais la clé du mystère qui le torturait tant. Il marcha alors calmement en direction du portail, et approcha lentement sa main jusqu’à presque toucher l’objet, et, lorsque se ses longs ongles lui servant de griffe entrèrent en contact avec l’artefact, il sentit alors toute son énergie au bout de ses doigts, qui ne demandait qu’à être libérée. Une gerbe d’étincelle d’un bleu opalin jaillit de l’objet. Une de ces petites particules incandescentes vint se poser sur son avant-bras qui devint alors rouge saphir. Mais loin du domaine merveilleux des pierres précieuses, son cri de douleur n’était ni cristallin, ni maitrisé. Il s’effondra à nouveau au sol, le bras gauche tétanisé par la brûlure. Il tenta à nouveau de la main droite. Plus déterminé que jamais à entrer dans ce jardin défendu. Il couvrit son bras d’un bandage protecteur qu’il avait dans son sac et reprit l’expérience. Il repositionna sa main à quelques millimètres de la plaque et la tapota du bout de l’ongle. Les étincelles ne se firent pas attendre, et il sentit qu’il était prêt à passer. Il se concentra et visualisa l’homme qui venait de le faire. Au travers du portail, il sentait sa présence et arrivait à le localiser de plus en plus précisément, sentant en lui ces vibrations que procure toujours l’utilisation de tels objets. La chaleur au contact de sa main s’atténua, peu à peu si bien qu’il approcha petit à petit le reste de sa main, et, une fois celle-ci complètement en contact, il pouvait quasiment visualiser le lieu aux alentours de l’inconnu au visage salvateur. Ce lieu était souterrain, il n’avait pas le droit de se tromper de quelques mètres sous peine de mourir asphyxié sous un tas de terre. Il se concentra une dernière fois avant d’entrer dans le portail pour de bon et rejoindre la cité. Les étincelles émises jusqu’alors se regroupèrent en des arcs de différentes couleurs. D’autres s’assemblèrent en comètes se mettant à tournoyer follement autour d’un être se voyant peu à peu entouré d’un halo violet dans lequel il devenait de moins en moins visible, occulté par la lumière d’arcs électriques éblouissants se formant peu à peu autour de lui dans une fantastique décharge d’énergie. Et alors que le tournoiement des boules de lumières commençait à ralentir, l’homme avait totalement disparu de cet endroit, laissant pour encore quelques instants le spectacle multicolore d’un artificier magique de talent, disparaissant peu à peu en même temps que se dissipaient les sphères de couleur. Pendant ce temps, Veldor apparaissait à Cimithya, la cité Aldir tant recherchée. Il jubilait, quel merveilleux endroit il avait enfin atteint, il avait enfin passé avec brio ce portail instable, qui, bien plus qu’une simple porte vers une cité, disposait de nombreuses sorties factices, disséminées partout dans la forêt. D’où la quantité énorme d’énergie dégagée. Mais il était désormais sous terre, quelques mètres en dessous de là où il avait disparu, dans une alcôve sculptée au sein les racines de ce chêne éternel qui surplombait l’entrée. Il chercha des yeux son paquetage avant d se rendre compte qu’il était resté en bandoulière. Mais qu’il ne sentait plus ses épaules. En réalité il ne sentait plus son corps, plongé dans une paralysie artificielle. Tellement heureux de son succès, il avait, tel un débutant, oublié que ces portails sont toujours piégés. NB : C'est possible de mettre des tabulations sur ce fofo ?
Chapitre 3 (partie 1) D’un geste d’une plume acérée, un homme assénait un violent coup d’encre à un prisonnier. De son arme plus puissante que l’acier, ce fonctionnaire venait de condamner à mort un pauvre voleur. Le suivant sur la liste de ces pauvres êtres sans devenir était notre homme aux cheveux poivre et sel. Ses membres encore paralysés, Veldor était remorqué dans une petite charrette de bois, tel un stère de bois servant à alimenter la cheminée, subissant les cahots de la route de terre. S’il avait pu, il aurait arboré une mine sombre en lieu et place de son sourire éclatant, signe d’un triomphe passé, montrant au vieillard, qui le toisait désormais de ses yeux violets, le plaisir qu’il avait eu à franchir les interdits. Si plus tôt, la gravité de la situation n’était qu’une mise en scène, l’ambiance mortuaire des lieux traduisait ici les conséquences funestes de l’acte de Veldrak. Meylir, appelons-le par son nom, s’avança d’un pas prudent vers l’étranger avant de l’examiner de près. Il constata les blessures au bras de l’homme, la boue parsemant ses vêtement et en déduisit instantanément la cause de la paralysie de l’homme. D’un petit geste de la main, il permit à Veldor de parler : « D’où viens-tu, et que viens-tu faire ici ? » Silence Veldor prenait son temps pour répondre, pour peser les risques de chaque mot qu’il employait. Il savait que les Ræveurs voyaient la valeur de chaque mot, que la langue était pour eux comme une religion, et qu’un prisonnier qui blasphémait n’avait aucune chance de survivre. Sa phrase devait être courte et efficace, sans mot en trop, sans information manquante autres que celle qu’il devait dissimuler. Il répéta alors les deux seuls mots qu’il avait employés pour se présenter quelques instants avant : « Veldor, messager ». Il cherchait à montrer signe de soumission en ajoutant un dernier mot mais ne trouvait pas. « De quel droit un messager viole-t-il des frontières, emprunte des portails protégés, et utilise une science qui n’est pas la sienne ? Demanda rudement le vieil homme Silence - C’est que… Je n’en avais pas le droit.. Mais je ne pouvais l’avoir.. Et mon message est urgent -Quel est donc ce message ? - Je ne peux en nommer que le destinataire - Quel est donc ce message ? » Le ton était monté, l’homme semblait courroucé par le refus de Veldor de fournir des réponses. Mais celui-ci ne pouvait délivrer son message qu’à une seule personne, dont Meylir refusait d’en entendre le nom. « Quel est donc ce message ? » Martela le fonctionnaire. Devant ce nouveau refus de répondre, il empoigna sa plume et s’apprêta à rayer d’un trait d’encre une vie humaine. L’intéressé répondit alors brièvement . « Cela concerne le Ræve » Mais cela ne suffisait pas. La possibilité de parler lui fut retirée, et, une fois son nom affublé d’une peine sur le registre, il reprit son chemin, dans sa charrette, à la merci des aspérités du sol, subissant chaque à coup. Ne sentant aucune douleur, mais sachant que ses muscles l’enduraient. Pendant quelques minutes, il fut ainsi trainé vers les étages les plus profonds de la cité, dans ce qui lui servirait sans doute de geôle. Il savait qu’il souffrait, il savait que son corps contre le bois dur se peuplait d’ecchymoses, il savait quel supplice il était sur le point de subir, lorsqu’il pourrait à nouveau ressentir. Lorsqu’il arriva enfin dans les souterrains destinés à accueillir les prisonniers, l’endroit semblait désert, et infiniment petit. Un long couloir de terre donnant sur une petite salle servant de bureau au geôlier : c’était tout ce qui constituait la seule prison de la ville. Le convoi de Veldor s’arrêta à quelques mètres de la porte du bureau. L’homme ne distinguait pas grand-chose dans la pénombre des lieux. Une seule torche éclairait les lieux, ne laissant qu’entrevoir la fin du tunnel. N’étant pas capable de mouvement, il Veldor devait se contenter du peu d’informations que lui laissait son champ de vision. Le convoi reprit sa marche dans le tunnel, au bruit de la roue contre de la terre mouillée, le prisonnier comprit qu’il était arrivé dans l’un des endroits les plus insalubres et boueux de la cité : évacuation médiocre de l’eau, structure peu étanche, deux caractéristiques d’un endroit que les Aldirs ont délaissé. Lorsqu’il arriva devant la porte, celle-ci s’ouvrit lentement dans un grincement informant le geôlier d’une visite. Celui-ci était assis à son bureau, consultant des registres, triant des formulaires administratifs dont le rangement constuait à lui seul une peine bien moins grande que l’emprisonnement à vie. Dès qu’il aperçut le nouvel arrivant, lui adressa un coup d’œil, suffisant à déduire l’identité de celui-ci et prit une feuille dans le tas de celui qu’il lisait, y griffona quelques mots, signa, tamponna, arracha un bout contenant des informations importants, plia le reste et l’enveloppa avant de poser le tout sur une pile d’enveloppes identique à 8 autres à côté. Il prit alors le papier restant et se dirigea vers une armoire, empoigna un registre, l’ouvrit, chercha une page bien précise avant d’en extraire une clé, attachée à une cordelette servant de marque page. Il prit cette clé et s’en servit pour accomplir un dernier plaisir administratif. Il ouvrit un tiroir verrouillé, en prit une pièce de métal, il marcha vers Veldor la pièce à la main, lui plaça celle-ci dans la paume, et, en un clin d’œil, lui rendit le pouvoir de souffrir en le propulsant dans sa cage. En quelques instants, il fut téléporté vers sa cage dans une effusion de lumière. En quelques instants, il sentit son corps meurtri, en quelques instants, il ne sentit plus rien. En quelques instants il s’effondra sur le sol de son nouveau lieu de vie.
Dernière édition par Suupersoly le Lun 2 Nov - 21:17, édité 8 fois | |
| | | Xandeya
Messages : 181 Expérience : 67794 Réputation : 0 Date d'inscription : 29/08/2015
| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Ven 23 Oct - 21:47 | |
| Ton style d'écriture, la rapidité des actions et surtout les mots que tu emplois me font grandement penser aux assassinats au début du livre de "Le Secret de Ji" (tome 1) Est-ce qu'une simple illusion ? Un rêve ? Vous serez tout cela au prochain épisode (En bref ; j'suis curieuse et pressée ! Je savais pas si je devais commenter ici ?) | |
| | | Suupersoly
Messages : 278 Expérience : 67989 Réputation : 0 Date d'inscription : 24/08/2015
| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Ven 23 Oct - 22:47 | |
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| | | neileruAn Chevalier cls 2
Messages : 3385 Expérience : 84982 Réputation : 0 Date d'inscription : 07/04/2014 Age : 106 Localisation : Quelque part entre six pieds sous Terre et la Lune, dans une maison de retraite aux dernières nouvelles...
| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Dim 25 Oct - 12:05 | |
| on va floooooood j'aime pas cette phrase : "Il chantait quelques airs pour faire passer cette chose qu’est le temps." elle est pas assez simple et pas assez complexe si tu vois ce que je veux dire x) (et je vois plus le mec fredonner sur son cheval que vraiment chanter mais ça c'est a toi de voir, sutout que tu dit qu'il est normalement taciturne ensuite) > "Il chantait quelques airs pour passer le temps" et tu repart sur un truc du style "chose étrange que le temps n'est-ce pas? Maintenant il semblait presque arrêté mais dans quelques heures [...]." > "Il chantait quelques airs pour faire passer cette étrange chose que l'on nomme le temps, parfois arrêté, parfois pesant, parfois..." et du coup tu fusionne plus ou moins avec la phrase qui suit. et un peu après il manque un mot je crois :P " au travers du gigantesque ne nait qu’un temps long" "cliquettis des feuilles " bruissement plutôt non ? ^^ "quelques milliards" 1 milliard de secondes ça fais 31 ans quand même xD après si tu veux effectivement dire s'ennuyer jusqu'a sa mort faut le préciser Sinon, c'est sympa comme accroche, sauf peut-être la partie avec les villes a revoir un peu (pollution dans un décors moyen age ? ah bon ^^ plutôt saleté/crasse ) | |
| | | Suupersoly
Messages : 278 Expérience : 67989 Réputation : 0 Date d'inscription : 24/08/2015
| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Dim 25 Oct - 16:44 | |
| - neileruAn a écrit:
- on va floooooood
j'aime pas cette phrase : "Il chantait quelques airs pour faire passer cette chose qu’est le temps." elle est pas assez simple et pas assez complexe si tu vois ce que je veux dire x) (et je vois plus le mec fredonner sur son cheval que vraiment chanter mais ça c'est a toi de voir, suttout que tu dit qu'il est normalement taciturne ensuite) Ben après un fredonnement qui résonne dans la vallée c'est chelou ^^ - neileruAn a écrit:
> "Il chantait quelques airs pour passer le temps" et tu repart sur un truc du style "chose étrange que le temps n'est-ce pas? Maintenant il semblait presque arrêté mais dans quelques heures [...]." > "Il chantait quelques airs pour faire passer cette étrange chose que l'on nomme le temps, parfois arrêté, parfois pesant, parfois..." et du coup tu fusionne plus ou moins avec la phrase qui suit.
Et simplement en rajoutant "Il chantait quelques airs pour faire passer cette chose insaisissablequ’est le temps. Celui-ci, qui filerait dans son rythme infernal quelques heures plus tard, semblait s’être arrêté et ne plus pouvoir repartir, car de l’avancée d’un petit être se hissant tant bien que mal au travers du gigantesque ne nait qu’un temps long, étiré jusqu’à en apercevoir les fils qui le composent, jusqu’à ce qu’il se déforme et prenne des allures inconnues." - neileruAn a écrit:
et un peu après il manque un mot je crois :P " au travers du gigantesque ne nait qu’un temps long" Par contre c'est pas gentil de copier la moitié de la phrase et de dire qu'il manque un mot car [de l’avancée d’un petit être se hissant tant bien que mal au travers du gigantesque](complément de cause) [ne nait] (verbe)[qu’un temps long] (sujet) - neileruAn a écrit:
- "cliquettis des feuilles " bruissement plutôt non ? ^^
oui je cherchais un mot justement "quelques milliards" 1 milliard de secondes ça fais 31 ans quand même xD après si tu veux effectivement dire s'ennuyer jusqu'a sa mort faut le préciser[/quote] oui je t'avoue que j'ai pas fait le calcul, mais tu as une idée d'un quantifieur qui sonnerait bien ici Quelques milliers ça fait bizarre. Quelques millions de secondes c'est déjà trop - neileruAn a écrit:
- Sinon, c'est sympa comme accroche, sauf peut-être la partie avec les villes a revoir un peu (pollution dans un décors moyen age ? ah bon ^^ plutôt saleté/crasse )
là par contre tu vois un autre problème que le mot pollution ? parce qu'en réalité le terme pollution était déjà employé pour décrire Rome Et je vois pas exactement un passage auquel tu fais référence ? tu parles d'une phrase ou d'un paragraphe ? | |
| | | neileruAn Chevalier cls 2
Messages : 3385 Expérience : 84982 Réputation : 0 Date d'inscription : 07/04/2014 Age : 106 Localisation : Quelque part entre six pieds sous Terre et la Lune, dans une maison de retraite aux dernières nouvelles...
| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Dim 25 Oct - 17:22 | |
| - soly a écrit:
- quitté la saleté et la pollution pour rejoindre une autre saleté et une autre pollution pour aller s’entasser avec des milliers d’autres dans des ruelles bruyantes aux odeurs de poisson,
non mais rome c'est un peu exceptionnel, a son apogée il y avais un million d'habitant. la crasse/saleté et la puanteur à la limite ? c'est la même idée que pollution finalement vu que ce qui est gênant c'est ce que l'on respire. - soly a écrit:
- car de l’avancée d’un petit être se hissant tant bien que mal au travers du gigantesque ne nait qu’un temps long, étiré jusqu’à en apercevoir les fils qui le composent, jusqu’à ce qu’il se déforme et prenne des allures inconnues.
ah ouais mais en même temps faut y penser au verbe naitre. en fait (toute) ta phrase est chelou je trouve avec le petit délire des fils du temps qui se déforment xD "car l'avancée d'un petit être(, simple poussière dans l'infinité du temps), cheminant tant bien que mal dans le gigantesque n'est qu'un temps mort, (mieux que long non?) , étiré et déformé, jusqu'à prendre des allures inconnues, jusqu'à ce que l'on puisse y voir ses fils (si tu y tien ;p) et ses rouages les plus infimes" c'est juste des idées mais il y a de quoi améliorer ^^ - soly a écrit:
- "mais qui ravissaient Veldrak tant il avait l’impression d’être extraordinaire : il découvrait que la campagne n’est pas cet endroit de l’éternel ennui, où chaque seconde vient rappeler au passant qu’encore quelques milliards sont encore à endurer."
million ça peut aller mais sinon tu supprime et t'écrit un truc un peu différent genre : "il découvrait que la campagne n'est pas un endroit d'ennui éternel, où chaque seconde dure une heure, et chaque jour une éternité" (après ça c'est un truc un peu bateau comme lyrisme, je te laisse trouver mieux :P) Est-ce que le chant a vraiment besoin de résonner ? | |
| | | Suupersoly
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Dim 25 Oct - 18:01 | |
| Tu voyais quoi sinon naitre Non j'y tiens aux fils du temps, c'est une métaphore dont j'ai besoin plus tard En revanche je déteste ces gens qui font du temps une machine qu'on peut arrêter et reprendre comme on veut Sinon au lieu de chercher des synonymes tu penses pas que simplement retirer pollution suffirait ? Ou sinon - Citation :
- quitté sa saleté et ses vapurs nauséabondes pour rejoindre une autre saleté et une odeur nauséabonde pour aller s’entasser avec des milliers d’autres dans des ruelles bruyantes aux odeurs de poisson,
Sinon que penses tu de : - Citation :
- "mais qui ravissaient Veldrak tant il avait l’impression d’être extraordinaire : il découvrait que la campagne n’est pas cet endroit de l’éternel ennui, où chaque seconde vient rappeler au passant qu'elle n'est pas seule, et qu'elle sait s'assembler avec d'autres pour former des heures, redoutables guerrières de la monotonie"
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| | | neileruAn Chevalier cls 2
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Dim 25 Oct - 18:07 | |
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| | | Suupersoly
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Dim 25 Oct - 18:11 | |
| Ceci dit des délires sur le temps tu n'as pas fini d'en voir avec moi ^^ | |
| | | Empereur Hikaru Chevalier cls 3
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Dim 25 Oct - 21:44 | |
| c'est plutôt pas mal peut être un peut rapide masi j'aime bien
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| | | Aylel Y7 Roi Fondateur
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| | | | Suupersoly
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Lun 26 Oct - 0:35 | |
| - Aylel a écrit:
Je trouve ça déjà mieux mais tu es obligé de parler de temps pour ce passage? Tu ne pas pas parler en "distance"? Genre " ou chaque seconde venait(je trouve que c'est plus joli d'ailleurs même pour la phrase de base) rappeler au passant qu'il restait des dizaines de lieues à parcourir en solitaire,... Ben comme je l'ai dit juste avant, le temps est l'une des thématiques principales de raeve ^^ Du coup j'ai pas mal besoin par la suite des métaphores sur le temps que j'introduis ici ^^ Tu veux dire une sensation de lourdeur par c'est le bordel ? :p | |
| | | neileruAn Chevalier cls 2
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Lun 26 Oct - 14:32 | |
| go poster (ecrire) la suite qu'on puisse bien critiquer :P
EN fait t'as certaines tournures de phrase un peu curieuse (genre le "ne nait") qu'on voit plus dans de la poésie qu'un récit normal. du coup ça te fais un style très lyrique mais on s'y perd de temps en temps | |
| | | Suupersoly
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Lun 26 Oct - 18:57 | |
| Ben j'ai le 2e chapitre et encore un demi mais j'ai rien après Et cette semaine j'aurai pas le temps d'écrire Sinon je poste un demi A4 par jour comme ça je peux poster régulièrement ^^ Je la poste la suite dans mon premier post mais je mettrai du temps avant d'écrire une suite | |
| | | neileruAn Chevalier cls 2
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Lun 26 Oct - 20:51 | |
| "Le gardien regarda ce magnifique spectacle d’un petit humain à ses pieds, trempé jusqu’aux aux " Il me semble qu'on écris bien os même si on prononce "aux" "la fraicheur des gouttes qui glacent ses membres" je trouve que fraicheur c'est pas adapté, c'est vachement positif comme mot, soit tu enlève fraicheur soit tu trouve un adjectif mieux genre.... "les gouttes glaciales s'infiltrant dans ses vêtement, tétanisant ses membres [...]" - soly a écrit:
Les étincelles émises jusqu’alors se regroupèrent en des arcs de différentes couleurs. D’autres s’assemblèrent en comètes se mettant à tournoyer follement autour d’un être se voyant peu à peu entouré d’un halo violet dans lequel il devenait de moins en moins visible, occulté par la lumière d’arcs électriques éblouissants se formant peu à peu autour de lui dans une fantastique décharge d’énergie. Et alors que le tournoiement des boules de lumières commençait à ralentir, l’homme avait totalement disparu de cet endroit, laissant pour encore quelques instants le spectacle multicolore d’un artificier magique de talent, disparaissant peu à peu en même temps que se dissipaient les sphères de couleur.
Pendant ce temps, Veldor apparaissait à Cimithya, la cité Aldir tant recherchée. Il jubilait, quel merveilleux endroit il avait enfin atteint, il avait enfin passé avec brio ce portail instable, qui, bien plus qu’une simple porte vers une cité j'ai presque rien à dire avant mais les deux derniers paragraphes me plaisent pas trop. Là je suis pas inspiré pour les améliorer mais c'est le plus gros problème du chap 2 ^^ une demi feuille A4 par jour c'est bien, quitte a des fois tout balancer. J'ai lu un bouquin de je sais plus qui (mais un auteur connu) et il recommande d'écrire au moins une page par jour, quitte a écrire trop de la merde de temps en temps et de jamais le garder dans le texte final. | |
| | | Suupersoly
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Mar 27 Oct - 21:19 | |
| J'ai changé l'orthographe qui te déplaisait tant :p
non mais c'était une métaphore toussa toussa (a) | |
| | | neileruAn Chevalier cls 2
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Mar 27 Oct - 23:09 | |
| c'est important l'orthographe ^^ dans un chat on s'en balec' mais un texte vaut mieux que ce soit bien écrit | |
| | | Suupersoly
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Mer 28 Oct - 12:16 | |
| Non mais je ssais ^^ C'est une faut que je comprend pas cependant ^^ elle sort trop de l'espace :p | |
| | | Suupersoly
Messages : 278 Expérience : 67989 Réputation : 0 Date d'inscription : 24/08/2015
| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Lun 2 Nov - 21:14 | |
| Je poste la première partie du chapitre 3, J'ai besoin de savoir ce qu'on ressent en la lisant, du coup ce serait cool si vous pouviez répondre à mes questions APRES avoir lu le début du chp 3 - Spoiler:
Est-ce qu'on remarque que rien ne tire la charette de Veldor ? Est-ce que le passage sur l'administration est chiant ? (j'ai envie d'insister sur les démarche et le fait que tout est déjà plannifié, mais j'ai vraiment l'impression qu'il est chiant ce passage ^^ Est-ce qu'à ce moment là du récit vous avez une traitre idée ce ce qu'est le raeve ?
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| | | neileruAn Chevalier cls 2
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Mar 3 Nov - 11:23 | |
| j'ai lu les questions avant de lire > non faut que tu l'explicite parce que une charrette on parle pas forcément de ce qui la tire donc ça parait pas bizarre que tu parle pas de chevaux/autre > ça va mais c'est pas clair du tout comme passage > non je vais bosser après donc je vais juste te mettre vite fait là ou je trouve que ça va pas sans suggestions x) - Citation :
D’un geste d’une plume acérée, un homme assénait un violent coup d’encre à un prisonnier. - Citation :
- - C’est que… Je n’en avais pas le droit.. Mais je ne pouvais l’avoir.. Et mon message est urgent
-Quel est donc ce message ? - Je ne peux en nommer que le destinataire il est vachemnt bavard brusquement - Citation :
- triant des formulaires administratifs dont le rangement constuait à lui seul une peine bien moins grande que l’emprisonnement à vie.
- Citation :
- Pendant quelques minutes, il fut ainsi trainé vers les étages les plus profonds de la cité, dans ce qui lui servirait sans doute de geôle. Il savait qu’il souffrait, il savait que son corps contre le bois dur se peuplait d’ecchymoses, il savait quel supplice il était sur le point de subir, lorsqu’il pourrait à nouveau ressentir.
un peu violent pour quelqu'un de posé dans une charette quand même non? | |
| | | Suupersoly
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Mar 3 Nov - 11:45 | |
| - Citation :
- non faut que tu l'explicite parce que une charrette on parle pas forcément de ce qui la tire donc ça parait pas bizarre que tu parle pas de chevaux/autre
non mais c'est le but J'arrive pas trop trop à expliquer que le mec est posé en mode sac dans une charrette pourrie qui subit les aléas de la route, et que du coup il mange assez sévèrement à chaque cahot, vu qu'il est absolument pas assis confortablement. Pendant de longue minutes, il fut ainsi trainé vers les étages les plus profonds de la cité dans ce qui lui servirait sans doute de geôle. Son corps devenu flasque subissait chacun des aléas de la route. Il savait qu’il souffrait, il savait que ses jambes contre le bois dur se peuplait d’ecchymoses ; il entendait chacun des chocs, il savait quel supplice il était sur le point de subir, lorsqu’il pourrait à nouveau ressentir. Par contre je suis pas trop le coup du il est bavard brusquement ^^ qui est pas bavard et le devient ? Veldor ? J'ai supprimé la première partie de la phrase du coup - Citation :
- D’un geste d’une plume acérée, un homme assénait un violent coup d’encre à un prisonnier.
Brandissant se plume acérée, un homme porta le coup de grâce, à un pauvre prisonnier - Citation :
- triant des formulaires administratifs dont le rangement constuait à lui seul une peine bien moins grande que l’emprisonnement à vie.
triant des formulaires administratif en si grand nombre, que l'emprisonnement semblait bien plus enviable à ce travail ingrat. EDIT : Et sinon à la place de - Citation :
- Et alors que le tournoiement des boules de lumières commençait à ralentir, l’homme avait totalement disparu de cet endroit, laissant pour encore quelques instants le spectacle multicolore d’un artificier magique de talent, disparaissant peu à peu en même temps que se dissipaient les sphères de couleur.
Et alors que les décharges lumineuses s'amenuisaient, l'homme avait quitté les lieux, laissant pour encore quelques instant l'oeuvre multiclore d'un artifice magique s'estompant lentement, rendant au lieu son calme millénaire. - Citation :
- Pendant ce temps, Veldor apparaissait à Cimithya, la cité Aldir tant recherchée. Il jubilait, quel merveilleux endroit il avait enfin atteint, il avait enfin passé avec brio ce portail instable, qui, bien plus qu’une simple porte vers une cité
Pendant ce temps, Veldor apparaissait à Cimithya, la cité Aldir tant recherchée. L'endroit était merveilleux et il se félicita d'avoir finalement passé ce portail aussi instable que complexe, qui, bien plus qu'une... | |
| | | neileruAn Chevalier cls 2
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Mar 3 Nov - 23:57 | |
| - Suupersoly a écrit:
-
- Citation :
- non faut que tu l'explicite parce que une charrette on parle pas forcément de ce qui la tire donc ça parait pas bizarre que tu parle pas de chevaux/autre
non mais c'est le but effectivement si tu veux pas qu'on le sache c'est réussi ^^
J'arrive pas trop trop à expliquer que le mec est posé en mode sac dans une charrette pourrie qui subit les aléas de la route, et que du coup il mange assez sévèrement à chaque cahot, vu qu'il est absolument pas assis confortablement.
Pendant de longue minutes, il fut ainsi trainé vers les étages les plus profonds de la cité dans ce qui lui servirait sans doute de geôle. Son corps devenu flasque subissait chacun des aléas de la route. Il savait qu’il souffrait, il savait que ses jambes contre le bois dur se peuplait d’ecchymoses ; il entendait chacun des chocs, il savait quel supplice il était sur le point de subir, lorsqu’il pourrait à nouveau ressentir.
au pire, est-il vraiment obligé de prendre aussi cher ? tu peux dire qu'il sait qu'il aura mal mais réalistiquement tu sort pas d'une charrette en compote
Par contre je suis pas trop le coup du il est bavard brusquement ^^ qui est pas bavard et le devient ? Veldor ? J'ai supprimé la première partie de la phrase du coup
oui veldor, la première fois qu'il parle il dit juste deux mots tout seuls et après il fait des vrais phrases courtes. c'est plus propre s'il fais des phrases très courtes et simple depuis le début (ce qui est logique avec le type qui l'interroge qui fait quand même des phrases), ou il continue a répondre avec un mot tout du long. Sinon, tu dit qu'il peut en nommer le destinataire mais c'est pas clair pourquoi il ne le fait pas.
- Citation :
- D’un geste d’une plume acérée, un homme assénait un violent coup d’encre à un prisonnier.
Brandissant se plume acérée, un homme porta le coup de grâce, à un pauvre prisonnier
du coup on dirait plus qu'il empale le mec avec sa plume mdr. En fait c'est un peu aggresif pour un type qui écris, je verrais plus quelque chose comme "D'un geste souple, un homme raya propremment le nom d'un prisonnier sur une longue liste. Sa dernière nuit était venue"
- Citation :
- triant des formulaires administratifs dont le rangement constuait à lui seul une peine bien moins grande que l’emprisonnement à vie.
triant des formulaires administratif en si grand nombre, que l'emprisonnement semblait bien plus enviable à ce travail ingrat.
ouais parceque avant tu diait pas ça si le mec aime pas son taf tu peux écrire un truc du genre "Triant des piles sans fin de formulaires administratifs. Travail ingrat s'il en est, au point qu'il se demandais parfois si échanger sa place avec un prisonnier ne serait pas préférable"
EDIT : Et sinon à la place de - Citation :
- Et alors que le tournoiement des boules de lumières commençait à ralentir, l’homme avait totalement disparu de cet endroit, laissant pour encore quelques instants le spectacle multicolore d’un artificier magique de talent, disparaissant peu à peu en même temps que se dissipaient les sphères de couleur.
Et alors que les décharges lumineuses s'amenuisaient, l'homme avait quitté les lieux, laissant derrière lui pour encore quelques instant l'oeuvre multiclore d'un artifice magique s'estompant lentement, rendant au lieu son calme millénaire.
- Citation :
- Pendant ce temps, Veldor apparaissait à Cimithya, la cité Aldir tant recherchée. Il jubilait, quel merveilleux endroit il avait enfin atteint, il avait enfin passé avec brio ce portail instable, qui, bien plus qu’une simple porte vers une cité
Pendant ce temps, Veldor apparaissait à Cimithya, la cité Aldir tant recherchée. L'endroit était merveilleux et il jubilaisse félicita d'avoir finalement passé ce portail aussi instable que complexe, qui, bien plus qu'une...
Ouais c'est sympa aussi même si je l'améliorerais encore un poil ^^
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| | | Suupersoly
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Mer 4 Nov - 0:56 | |
| - Citation :
Pendant ce temps, Veldor apparaissait à Cimithya, la cité Aldir tant recherchée. L'endroit était merveilleux et il jubilaisse félicita d'avoir finalement passé ce portail aussi instable que complexe, qui, bien plus qu'une... Ah ben sympa de me corriger avec des fautes ^^ | |
| | | neileruAn Chevalier cls 2
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Mer 4 Nov - 9:10 | |
| bon la prochaine fois j'éviterais de répondre | |
| | | Suupersoly
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] Mer 4 Nov - 10:03 | |
| Non mais je sais que après je vais mettre ta proposition à la place de la mienne et tu vas me le faire remarquer O:) | |
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| Sujet: Re: RP RÆVE [test] | |
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