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 OS - La route d'Andelaüs

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Xandeya

Xandeya


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MessageSujet: OS - La route d'Andelaüs   OS - La route d'Andelaüs - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Sep - 20:05

Rappel du premier message :

O.S ou One Shot : Fic courte, en un seul chapitre. - dans le cas de fanfiction. Les quelques personnages apparaissant ci-dessous sont tirés de mon imagination et n'appartiennent à aucun quelconque récit. Ils font cependant référence à des prénoms que j'apprécie.

La route d'Andelaüs​

Les montagnes se succédaient pour offrir une chaîne longue et fascinante. On aurait pu y voir une toile, une peinture à la fois réaliste et étrange. Oui, elle semblait étrange tant elle serait trop réaliste. Andelaüs ne se trouvait maintenant qu'à quelques lieux du campement qu'ils avaient établis dans une fissure créée par l'ensemble des montagnes. Le campement était petit et discret, presque invisible à l'oeil nu. Le trio et leurs armées respectives s'étaient endormies lorsque la nuit s'était faite noire. Plus aucun bruit ne subsistait dans les contrées de Klaüs, le moindre bruit était entendu durant de longues secondes à cause de l'écho des montagnes. Andelaüs, ce qui les poussaient à voyager loin de chez eux, était une ville mythique, que jamais personne n'avait vu ou trouvé. Andelaüs n'existait que pour quelques fanatiques dépourvus de capacité de réflexion ; c'est sans doute pour cela, d'ailleurs, qu'il n'y avait que quelques fous qui osaient s'aventurer aussi loin. La légende promettait vie éternelle à ceux qui retrouveraient la cité mythique. Nos trois héros, respectivement âgés de 28, 21 et 34 ans étaient princes de leurs royaumes, mais on les avaient bannit. Tudraël avait été bannit pour une faute militaire dont lui et son père avaient été les seuls mit au courant. Pierre avait trompé sa femme et l'affaire s'était rendue bien rapidement publique, créant des échos des aventures bien nombreuses du Prince, il fut prouvé, mais bien trop tard, que ce n'était que des fabulations. Sir Idryll, héritier du trône d'Idryll, lui n'avait commit aucune faute mais souhaitait laver le passé et les massacres de sa défunte mère, affirmant donc qu'il en était le coupable ; on l'eut bannit à cause de la folie dont il était accablé.

Les trois amis de longue date, ayant écoulé des jours heureux durant leurs enfances, s'étaient retrouvés sûr la route d'Andelaüs. La douce lumière matinale, le soleil qui se faufilait entre les cols des montagnes et le chant des oiseaux spéciaux qui occupaient l'endroit avaient contribué à aider les armées et leurs généraux à se réveiller. Tous, ici, utilisaient le mot armée pour se qualifier mais ils n'étaient jamais plus de quinze hommes par personnalité. Seulement une seule et unique femme, prêtresse de 23 ans, s'était glissée parmi les hommes avec l'accord de Sir Idryll, elle en était fière et plus terrorisée encore ; derrière elle elle avait laissé sa famille qu'elle avait lâché pour son propre bonheur. Une mère, mariée de force à un homme qu'elle n'aimait pas et connaissait peu. Lorsqu'elle avait appris la formation de l'armée, elle avait vanté ses talents d'infirmière militaire. Ce matin, aucune collation n'avait été prévue ; les affaires furent vite repliées et c'est dans la bonne humeur et les chants paillards qu'ils reprirent la route. Les cartes de cuir qu'ils possédaient indiquaient qu'il ne restait que deux ou trois épreuves à traverser pour atteindre la ville sainte.

***

Un bruit inquiétant vint gagner les oreilles de chacun. Des bruits de pas... non, de course. On courait, mais qui courait ? De furtifs coups d'oeil furent lancés dans tous les sens, l'inquiétude gagnait peu à peu les soldats. En chef de tête se trouvaient les trois princes, qui balayèrent comme un seul, le paysage montagneux ; s'ils se faisaient assaut, ils seraient piégés car ils étaient clairement encerclés.

Les guerriers apportèrent leurs mains à leurs fourreaux ou à leur dos ; certains avaient choisit des haches à double tranchant pour faire un peu plus de dégâts – leurs lames étaient bien souvent rouillées et couvertes de sang, car on leur avait offert au début de leur service militaire et jamais ils ne l'avaient quitté, d'autres de longues lames importées des pays de l'est et, rares étaient ceux qui maniaient l'arc – ils possédaient au cas ou une lame fine ou une longue épée. Un garde lança un cri empli de rage et fit se croiser les premiers fers. Son épée, dans un bruit assourdissant se claqua contre la lame d'un être répugnant aux allures inhumaines. Dans un même chaos, tout le monde se mit à paniquer à la vue d'une armée d'Hommes sortis de l'enfer. Leur corps était des plus normaux ; ils étaient vêtus, pour la plupart, de vêtements traditionnels en lin, pour d'autres, d'armures en fer ou en maille et pour la troisième et la plus abominable, ils étaient nus. Au niveau de leur visage – tous ressemblants – ils avaient des pommettes creuses, la peau pâle et crasseuse, des narines dilatés et des yeux noirs ; aussi noir que les ténèbres. A quelques endroits, les cheveux étaient tombés et laissaient place à de la chaire et du sang qui avait noirci à certains endroits, qui dégoulinait monstrueusement le long de leurs corps essoufflés. Peu à peu ils progressaient vers les compagnons qui tentaient la fuite.

« - Cela suffit ! Nous sommes des Hommes bon dieu ! Reprenez-vous ! »

Pierre était hors de lui, il n'aimait guère le comportement fuyard que prenait les hommes, car jamais il n'avait vu de pareils mauviettes, même au sein de sa propre armée. Les quelques hommes qui avaient daigné l'accompagner aussi loin de ses terres étaient des exclus de l'armée, ayant refoulé leurs origines pour ne pas prendre le risque de faire perdre à leur pays natal un peu de dignité. Pierre, d'un geste de main vif et contrôlé, sorti son épée de son fourreau et donna aux hommes le signal du combat. Ils étaient en tout une quarantaine, peut-être une cinquantaine... Face à eux se trouvaient une soixantaine d'êtres mais ils ne devaient pas posséder dans leurs rangs une dame capable de soigner les plaies les plus profondes.

« - Ne vous mettez pas en rang, allez directement au combat ! » Hurla d'une voix tonitruante Pierre, dont l'inquiétude ne cessait de grandir et dont le hurlement avait provoqué plus une vague de peur que de motivation au sein des trois armées réunies.

Les hommes, cependant, se mirent à combattre, avec une vivacité, une force, une énergie et une motivation hors norme. On leur avait apprit, cependant, lors de leurs entraînements militaires quotidiens, des années auparavant, que la motivation ne représentait rien si les capacités n'étaient pas présentes. Pierre, Sir Idryll et Tudraël – qui s'était motivé en dernier, n'aimant mais que sans plus faire la guerre, rejoignirent les hommes pour pouvoir combattre à leurs côtés. Le sang coula bientôt, en défaveur de nos trois Princes ; ce fut le sang d'un de leurs hommes qui coula. Aleyä se mit rapidement en place pour effectuer les premiers soins et personne ne s'occupa plus d'eux par la suite, car on avait une confiance aveugle en la jeune femme et ses dons de soins.

Les lames continuèrent à se cogner les unes aux autres, elles formaient une danse mortelle et chacun des mouvements que les deux camps faisaient étaient un pas supplémentaire que l'on s'accordait à ajouter avec ou sans l'avis majoritaire ; on eut souhaité exclure des pas de danse durant ce combat, car ils étaient d'une rare violence ; on eut envie de les oublier, de les effacer, mais la danse, une fois enclenchée, ne peut plus être arrêtée. Les démons prirent le contrôle des guerriers qui souhaitaient protéger leurs vies plus que celles des Princes, ils se battaient non plus pour un blason ou une Légion auxquels ils auraient dû appartenir. Ils ne se battaient plus au non de ceux qu'ils protégeaient mais pour l'appel du sang ; aucune morale ne pourrait aller contre ça, leur raisonnement allait au-delà de ce qu'il fallait. Dans un même mouvement, comme liés, deux mêlées se formèrent dans chaque camps. Les victimes furent bien plus nombreuses du côté des mauvais, mais quel camp était réellement composé des êtres infâmes que l'on désignait par "mauvais" ? Ceux qui protégeaient leurs territoire, ou le semblant de territoire, ou ceux qui attaquaient ? Les deux armées se fichaient de la réponse, il ne voulaient qu'une chose ; la paie et la sérénité qu'arrivait généralement après une ou deux guerres.

Les rangs étaient formées en trois lignes faites sur dix colonnes ; trente hommes et six étaient blessés et en cours de guérison. Les Princes, qui n'avaient rien organisé, firent comme s'ils étaient dans le mouvement et se mirent au devant des rangs pour pouvoir être en tête de file. Les épées des trois hommes, levées vers le ciel puis s'abaissant rapidement vers le sol signalèrent aux troupes qu'il fallait engager le combat. C'était le tout dernier combat pour « l'humanité ». Les pieds des soldats se levèrent dans un même mouvement, ils avancèrent et bientôt, le bruit se fit de nouveau, entre les montagnes où le sang se mit à couler à flot, formant une rivière pourpre sous les jambes tremblantes des soldats. Ils furent tous, dans le camp ennemi, réduits en charpie ; les soldats écarquillèrent les yeux, les doigts tremblotant des soldats laissèrent tomber les armes au sol ; les unes après les autres s'éclatèrent contre le sol. Certaines lames furent rompu suite à l'unique mouvement de l'être qui avait mit fin à la vie de ces êtres inhumains. L'air devint rapidement chaud, la panique envahis les lieux et l'on s'ordonna intérieurement de fuir les contrées où ils se trouvaient.

« - Où allez-vous ?! Pensez-vous que fuir maintenant vous sauvera ?! » Cria Sir Idryll, dont la foi fut mise à rude épreuve durant cette journée ; après ce qui était arrivé, il n'avait plus douté de dieu mais les longues minutes qui avaient précédés l'événement, il n'avait plus cru en rien.

Plus personne ne l'écoutait. Une quinzaine d'hommes étaient restés. Le silence fut de nouveau présent, les échos des hurlements avaient finit par cesser quelques secondes après les paroles qu'il avait prononcé. La chose qui avait rompu les rangs ennemis, personne ne l'avait vu et on ne savait pas ce qui avait poussé cet acte divin à se produire. Seulement, on savait désormais une chose ; il fallait faire vite pour retrouver Andelaüs. Les petites troupes se remirent en route, car on devait faire vite ; les assauts pouvaient être plus présents et se serait une catastrophe si un nouveau combat se déclenchait. Le soleil était à son apogée, la chaleur était étouffante et l'espoir était amoindrit.

Les soldats marchaient encore, péniblement, à la chaleur irritante des rayons de soleil qui se faufilaient entre les pics de montagne. Certains étaient totalement désespérés et souhaitaient rebrousser chemin ; ils avaient plus de chances de retrouver leur chemin maintenant, s'il partait avant le soir, que s'ils attendaient d'avoir parcourus des centaines de kilomètres supplémentaires. Aucune personne ne supportait cette chaleur ; certains soldats, laissés en arrière, s'étaient endormit à l'ombre d'un arbre sec dont le tronc, assez gros pour les protéger, était sec et vide de toute vie.

Pierre, positionné en tête de troupe, avançait en réfléchissant à voix haute, sans se soucier de si l'on entendait ou non ses paroles. Ses pas étaient lents, hésitants et trahissaient sa faiblesse ; il avait soif, chaud et sommeil... Mais en plus de sa, ses mains tremblantes, elles, trahissaient sa peur ; qu'est-ce qui les avaient tous balayés ? Pierre se focalisait sur son seul objectif ; Andelaüs ! Rien d'autre ne devait occuper ses esprits jusqu'à la découverte de la ville sainte.

À l'arrière, à quelques mètres de l'endroit où se trouvait Pierre, on entendit des casques en fer tomber contre le sol dans un bruit terrible ; ils n'avaient pas été lâché, comme ont l'eut d'abord crû, mais jeté à terre en signe de protestation... Deux soldats s'étaient arrêtés, le regard fier, le menton relevé ; ils se rebellaient en connaissance de cause. Le sort réservé aux déserteurs est pire que la mort. Une torture, si horrible, qu'il est préférable de se suicider que de la subir. Les poings liés, les dents serrées, le regard vide et dur...

« - Le pensez-vous sérieusement ? » Demanda Sir Idryll tout en observant les deux hommes, poussant un long et las soupire ; il leur restait des jours de marche encore, ils ne pouvaient pas se permettre tant de futilités.

Un hochement de tête en guise de réponse ; Tugdeäl n'avait guère envie de passer du temps à s'occuper de deux cas sociaux tel qu'eux. D'un geste de bras, il fit signe à l'armée de continuer d'avancer, sans se préoccuper d'eux. Tant que les soldats obéirent, d'une voix calme, il ordonna.

« - Tous ceux qui souhaitent encore partir, dès maintenant devront le signaler et s'en aller. »

Ces mots sonnèrent comme une libération pour les deux hommes qui se pressèrent de récupérer leur bien et de s'en aller par là où ils étaient arrivés ; les trois Princes, la jeune femme et trois soldats – totalement désespérés – suivirent la route qui les mèneraient à Andelaüs, ou ils l'espéraient au moins.

Quatre jours s'écoulèrent, entre cet événement peu notable et le jour où ils trouvèrent une ville abandonnée, après être sortie de la chaîne de montagne qu'ils redoutaient tant. Nos Princes, bien vêtus, semblant toujours propres et dont la foi était inébranlable, ne prononçaient plus un mot depuis des heures déjà. Le désespoir gagnait peu à peu les derniers aventuriers qui étaient restés. Ce village, semblant totalement désert et peu accueillant, possédait des rangées de maisons, parfaitement construite et dans un état casi-neuf. Les maisons, principalement en pierres décorées, étaient spécialement belles et renvoyait à une époque plus lointaine encore, que celle à laquelle ils appartenaient. La visite des premières maisons fut rapidement faite et l'on constata, avec un certain plaisir et une joie incalculable, que les maisons étaient remplies de nourriture et de biens matériaux qui leur permettrait un séjour plus qu'agréables. Seulement... Une ville, totalement déserte et si bien entretenue, qu'est-ce que cela cachait ? Peu sûr d'eux, mais néanmoins dans l'incapacité de survivre sans, ils prirent une seule maison pour tous les accueillir. La femme fut la seule à posséder une chambre seule, un peu à l'écart des autres, et possédant une salle de bain spacieuse où se trouvait deux baignoires en un bois inconnu.

Les jours s'écoulèrent de nouveau, dans un calme étrange. Les trois Princes, partirent plusieurs fois à la recherche d'indices concernant ce lieu, mais aucun indice fut rapporté de ces expéditions. Il fut donc décidé qu'ils partiraient dès le lendemain matin, tous ensembles, à la recherche d'un indice.

Le lendemain matin, les trois Princes, la femme et les trois soldats restant atteignirent ce qui semblait être le centre-ville. Il était immense, vide, entouré de bâtiments et d'étranges traces bien distinctes de part leur couleur blanche, étaient inscrites au sol. La jeune femme posa l'une de ses mains près d'une trace ; cela semblait être de la craie, ni plus, ni moins. Ses mains passèrent et repassèrent sur les marques blanches, faisant s'envoler un peu de la poussière blanche qui s'était amassée ici. Un coup de vent, calme, fit s'envoler le tout.

Soudain, le tonnerre tonna, un éclair traversa à vive allure le ciel pour venir frapper le centre du tout. Cet éclair fit réagir les traces qui devinrent bleu, lentement, comme si un liquide se répandait sur les traces. Une lumière blanche envahis la ville et quelques secondes après, plus aucun signe de vie ne s'y fit voir.​
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Xandeya

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MessageSujet: Re: OS - La route d'Andelaüs   OS - La route d'Andelaüs - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Nov - 7:30

neileruAn a écrit:
presque fini ma ré-écriture ^^ je finirais surement samedi ou dimanche vu que j'ai des trains a prendre. du coup je le posterais surement ici content

Du coup, même si je ne pense pas que les gens soient aveugles, je poste le lien vers ta réécriture ; http://valesteria.forumgratuit.be/t1098-re-ecriture-la-route-d-alastraza
Bonne lecture !
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